Le palmier, symbole des Tropiques...

Publié le par thierry maitre

Formes représentatives de palmiers
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Formes représentatives de palmiers

Réussir vos palmiers

Les palmiers sont des plantes tropicales à stipe colonnaire couronné de frondes en forme de plumes ou d'éventails. Ce qu'on appelle stipe chez les palmiers, c'est tout simplement le tronc car il est formé par la chute successive des feuilles. Les palmiers forment une grande famille comprenant plus de 200 genres et plus de 3 000 espèces. Certains palmiers sont naturellement peu vigoureux et compacts alors que d'autres présentent des troncs élancés et non ramifiés. L'adaptation d'un palmier dans un appartement fait qu'il ne peut pas vraiment arriver à maturité. Il n'a même pas l'apparence qu'il aurait en pleine terre. La taille du tronc, celle des feuilles y compris l'apparence générale et les caractéristiques végétatives diffèrent. Les microcoelums, par exemple, développent un unique tronc, très court et souvent réduit à une simple souche. D'autres comme les howeas sont carrément acaules (dépourvus de tige) alors qu'ils développent un fort tronc dans les régions qui leur conviennent. De même, les chrysalidocarpus présentent des touffes de tiges grêles quand ils sont en pot alors qu'ils dont dotés de troncs importants dans la nature. On voit parfois des palmiers dans des lieux mal éclairés comme des halls d'hôtels, des salles d'attente etc... On pourrait donc en déduire que les palmiers sont accommodants. En fait, la majorité des palmiers sont assez robustes. Mais ils deviennent oh combien plus beaux quand on leur accorde les soins dont ils ont besoin.

Le stipe des palmiers

Les palmiers se caractérisent tous par la présence d'un bourgeon terminal unique sur chacune de leurs tiges. De ce bourgeon, vont sortir toutes les feuilles. Il se trouve au centre d'une touffe de feuilles et il est souvent caché par le bouquet que forment les feuilles matures. Si le bourgeon terminal se trouvait être endommagé, le palmier ne pourrait pas en produire d'autre et finirait par mourir. Lors de l'acquisition d'un palmier, veillez à ce que ce bourgeon soit en parfait état. Cela signifie qu'il n'y a aucun problème pour tailler les feuilles d'un palmier, mais il est hors de question de le rabattre.

Les feuilles des palmiers

On appelle les feuilles d'un palmier : frondes (comme pour les fougères). Il y a deux sortes de frondes. Les frondes pennées qui ressemblent à des plumes. Les frondes palmées qui se déploient comme un éventail. Ces deux types de frondes portent des pétioles à base large et épaisse. Ces pétioles peuvent être lisses et luisants, velus, épineux ou dentés. Le pétiole d'une fronde pennée se prolonge dans la nervure médiane de la fronde en un rachis. Le limbe de la feuille se divise en segments appelés folioles et parfois en pinnules : subdivision des folioles. Le pétiole d'une fronde palmée se termine avec le limbe.

Les fleurs et les fruits des palmiers

Tous les palmiers adultes produisent des inflorescences. Il s'agit souvent de petites fleurs sphériques, jaunes ou vertes. Elles apparaissent au printemps ou en été, sur des pédoncules assez courts qui jaillissent d'une touffe de pétioles. Comme nous l'avons vu, les palmiers n'arrivent pas à maturité quand ils sont cultivés en pot. Vous n'aurez donc ni fleurs ni fruits. La seule exception concerne le chamaedorea qui fleurit assez facilement en intérieur quand il a atteint l'âge de 4 ou 5 ans. La floraison de ce palmier est assez sympathique et rappelle celle des "mimosas".

La lumière

La plupart des palmiers sont originaires de régions où le soleil est intense. Pourtant, vous verrez souvent dans mes fiches qu'il faut leur éviter souvent le plein soleil. C'est tout à fait normal. Dans leur milieu naturel, les jeunes sujets sont protégés du soleil direct par la végétation environnante. Au fur et à mesure de leur croissance, il s'acclimatent peu à peu au soleil. N'oublions pas que nos palmiers cultivés en pot n'arrivent quasiment jamais à maturité. De plus, l'acclimatation à un intérieur les fragilise et il leur est impossible de bénéficier des conditions qu'ils auraient en pleine nature. Il est donc souvent conseillé de les placer à une lumière vive, mais tamisée, avec une protection contre les rayons brûlants du soleil de l'été. La plupart des palmiers peuvent tolérer une lumière faible durant quelques mois. Mais à la longue, ils finissent par s'arrêter de croître et par s'étioler. Un moyen simple de garnir un coin un peu sombre avec un palmier est de lui accorder une cure de lumière vive mais sans soleil tous les 2 jours pendant 2 ou 3 heures.

La température

En période de croissance, les palmiers aiment la chaleur et la température normale d'une pièce d'habitation leur convient. Pour certains sujets, vous verrez que je vous conseille un séjour à l'extérieur si possible. Une situation bien aérée et à l'air libre les fortifie et active leur croissance. En saison hivernale, un peu de fraîcheur leur fait le plus grand bien. Les jours sont plus courts et les conditions de culture ne sont plus propices à leur croissance. Mieux vaut alors les forcer à prendre une période de repos de 2 ou 3 mois. C'est le meilleur moyen de leur faire passer l'hiver sans dommage. Certains sujets robustes comme les chamaerops, les livistonas, les trachycarpus et les washingtonias peuvent tolérer des températures de l'ordre de 7°. D'autres sont un peu plus fragiles et ne supportent pas des températures inférieures à 13°. Beaucoup de palmiers supportent un air assez sec, mais trop de sécheresse provoque le dessèchement des frondes. De plus, une bonne humidité de l'air embellit nettement l'apparence du feuillage. Je vous conseillerai donc souvent d'entretenir une certaine humidité de l'air. Les bassinages sont efficaces mais le fait de placer les pots au-dessus d'un plateau d'eau rempli de billes d'argile ou de galets entretient une humidité constante. La plupart des palmiers aiment les endroits aérés. Ils supportent très mal les courants d'air et les variations brutales d'éclairement. Les plantes qu'on sort en été, il est préférable de les acclimater progressivement à l'atmosphère extérieure. On les rentre bien avant les premiers froids.

Les arrosages

Les besoins en eau varient énormément d'un genre à l'autre. Reportez-vous à la fiche concernant le palmier en question. D'une manière très générale, les palmiers apprécient des arrosages très généreux en période de croissance. En période de repos, Les apports en eau dépendent beaucoup de la température ambiante. Plus la pièce sera chaude, plus il faudra arroser et vice-versa. Mais je conseille fortement, même pour les palmiers conservés à la chaleur, de réduire fortement les arrosages afin de les forcer à se mettre au repos. Durant la belle saison, tous les palmiers apprécieront qu'on les expose à une pluie douce et tiède. Ils apprécieront tout autant d'être lavé sous la douche, bassinés régulièrement et avoir un feuillage exempt de poussière accumulée.

Empotage et rempotage

En général, les palmiers apprécient un mélange de terreau, de bon terreau de feuilles et d'un peu de tourbe. Il faut toujours soigner le drainage et placer une couche d tessons de grès au fond du pot. Même si les palmiers apprécie l'eau pendant leur période de croissance, ils ne supportent pas un mélange mal drainé ou de l'eau stagnante au fond de leur coupelle. Les racines de certains palmiers sont grosses, blanches et charnues. Elles s'enroulent autour de l'intérieur du pot et finissent par sortir par les trous de drainage. Quant aux radicelles, elles finissent par s'étaler en surface. Même si ces radicelles paraissent peu importantes pour la survie du palmier, il est impératif de ne pas les endommager. Quelques petites blessures pourraient stopper la croissance de la plante pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois. Un palmier a rarement besoin d'être rempoté tous les ans. Celui-ci ne s'impose que lorsque les racines ont envahi tout le pot, qu'elles dépassent par les trous de drainages, soulèvent la motte avec des racines apparentes à la surface du mélange. Cela se produit tous les 2 ou 3 ans, en général. Lors d'un rempotage, tassez bien le mélange autour des racines sans endommager celles-ci. Les petits sujets se plaisent dans des pots de grès ou même de plastique. Mais les sujets plus imposants requièrent un pot ou un bac bien stable. On laisse toujours 3 à 5 cm de jeu sur le dessus du mélange pour les arrosages, mais surtout parce que les racines, en se développant, feront gonfler le mélange. Quand la plante est arrivée à maturité ou plutôt quand elle sera à son maximum de développement en pot, on se contentera de renouveler la surface du mélange sur 3 à 5 cm en ajoutant un peu d'engrais à action lente.

Multiplication

La plupart du temps, les horticulteurs multiplient les palmiers à partir de semis, en serre. Certaines graines peuvent mettre jusqu'à 2 ans pour germer. Et il arrive souvent qu'il faille encore attendre plusieurs années encore pour avoir une plante ayant vraiment l'aspect d'un palmier. Certains palmiers, toutefois, produisent des rejets qu'on peut exploiter. Il faut attendre que ceux-ci aient au moins 3 frondes et des racines bien à eux. On le détache à l'aide d'un couteau parfaitement aiguisé, en endommageant le moins de tissus possible. Il est conseillé de mettre un peu de fongicide sur les plaies pour éviter toute pourriture ou contamination bactérienne. Généralement, on plante le rejet dans un mélange de tourbe et de sable humide. Puis on enferme le tout dans un sachet de plastique transparent ou dans une caissette de multiplication. On conserve à lumière vive tamisée et à des températures de l'ordre de 21 à 24°. Durant la période de reprise, arrosez uniquement pour empêcher le dessèchement total du mélange. Quand la croissance reprend, souvent au bout de 3 mois, découvrez le pot peu à peu pour habituer la jeune plante à l'air ambiant. Arrosez peu, fertilisez une fois par mois. Rempotez normalement au printemps suivant.

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